Un silence pesant entourait, samedi encore, la participation ou non du Burundi au 27ème sommet de l’Union africaine (UA), au moment où le gros d’autres invités, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement du continent, était arrivé, la veille, à Kigali, la capitale rwandaise et lieu de l’événement continental rare dans la région des « Grands Lacs ».
A Bujumbura, l’actualité était plutôt à un week-end ordinaire des «Travaux de développement communautaires » (Tdc) qui réunissent généralement les autorités et la population.
La dernière communication officielle voulait que le Burundi soit représenté, « d’une façon ou d’une autre », au sommet, non pas à l’invitation du Rwanda, mais de l’UA, nuançait-on, il y a de cela trois jours.
Entre-temps, les choses semblent avoir subitement changé au point que des experts du gouvernement burundais auraient été rappelés à la hâte de la capitale rwandaise, sans explication officielle connue pour le moment, selon d’autres sources concordantes à Bujumbura.
Les relations exécrables entre les deux capitales, qui s’accusent de déstabilisation mutuelle, seraient pour beaucoup dans ce coup d’éclat annoncé du pouvoir burundais.
Si le boycott venait à se confirmer, il rappellerait le précédent de l’ancien président burundais, Jean-Baptiste Bagaza, qui avait claqué la porte sous le nez d’un sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) des années 1980, à Kigali, dans un contexte également tendu par des relations de mauvais voisinages entre les deux «frères ennemis » de toujours.
L’ordre du jour du 27ème sommet nourrit également des supputations à Bujumbura où l’on croit savoir que le projet controversé d’une « Mission africaine de prévention et de protection au Burundi » (Maprobu) va être ressuscité après avoir été enterré par le précédent sommet d’Addis-Abeba, en Ethiopie, faute de consensus suffisant.
Par ailleurs, le nouveau médiateur et ancien président de la Tanzanie, Benjamin William M’kapa, s’est rendu directement à Kigali après la fin, en queue de poisson, du second round des pourparlers inter-burundais de paix, le 14 juillet dernier.
Le médiateur va rendre compte aux chefs d’Etat et solliciter leur appui dans la difficile tâche de jeter les ponts entre des protagonistes de la crise burundaise qui, telles des montagnes, ne veulent décidément pas se rencontrer.
Les séances d’ouverture et de clôture du second round des pourparlers n’avaient pas eu lieu suite au refus catégorique des délégués du pouvoir burundais de siéger dans la même salle avec des opposants, accusés d’avoir orchestré une insurrection contre le troisième quinquennat de l’actuel chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, et d’avoir soutenu une tentative de putsch militaire de l’année dernière.
PANA, 17 juillet 2016
A Bujumbura, l’actualité était plutôt à un week-end ordinaire des «Travaux de développement communautaires » (Tdc) qui réunissent généralement les autorités et la population.
La dernière communication officielle voulait que le Burundi soit représenté, « d’une façon ou d’une autre », au sommet, non pas à l’invitation du Rwanda, mais de l’UA, nuançait-on, il y a de cela trois jours.
Entre-temps, les choses semblent avoir subitement changé au point que des experts du gouvernement burundais auraient été rappelés à la hâte de la capitale rwandaise, sans explication officielle connue pour le moment, selon d’autres sources concordantes à Bujumbura.
Les relations exécrables entre les deux capitales, qui s’accusent de déstabilisation mutuelle, seraient pour beaucoup dans ce coup d’éclat annoncé du pouvoir burundais.
Si le boycott venait à se confirmer, il rappellerait le précédent de l’ancien président burundais, Jean-Baptiste Bagaza, qui avait claqué la porte sous le nez d’un sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) des années 1980, à Kigali, dans un contexte également tendu par des relations de mauvais voisinages entre les deux «frères ennemis » de toujours.
L’ordre du jour du 27ème sommet nourrit également des supputations à Bujumbura où l’on croit savoir que le projet controversé d’une « Mission africaine de prévention et de protection au Burundi » (Maprobu) va être ressuscité après avoir été enterré par le précédent sommet d’Addis-Abeba, en Ethiopie, faute de consensus suffisant.
Par ailleurs, le nouveau médiateur et ancien président de la Tanzanie, Benjamin William M’kapa, s’est rendu directement à Kigali après la fin, en queue de poisson, du second round des pourparlers inter-burundais de paix, le 14 juillet dernier.
Le médiateur va rendre compte aux chefs d’Etat et solliciter leur appui dans la difficile tâche de jeter les ponts entre des protagonistes de la crise burundaise qui, telles des montagnes, ne veulent décidément pas se rencontrer.
Les séances d’ouverture et de clôture du second round des pourparlers n’avaient pas eu lieu suite au refus catégorique des délégués du pouvoir burundais de siéger dans la même salle avec des opposants, accusés d’avoir orchestré une insurrection contre le troisième quinquennat de l’actuel chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, et d’avoir soutenu une tentative de putsch militaire de l’année dernière.
PANA, 17 juillet 2016
LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS NE SAIS RIEN D'AUTRE QUE "DE SE DOTER" D'ALIBIS car il sait qu'il a TOOORT SUR TOUTE LA LIGNE! Les frères NYAMITWE qui représentent le pouvoir NKURU... dans toutes les rencontres NE POURRONT JAMAIS "ÉLUCIDER" toutes les BAVURES et MEURTRES commis au Burundi chaque jour et chaque nuit sous la BÉNÉDICTION de son gouvernement! Therefore, THEY SIMPLY OPT "OUT" OF ANY MEETING THEY ARE SUPPOSED TO ATTEND! Qu'à cela ne tienne, et heureusement d'ailleurs, UNE CHOSE EST TRÈS CERTAINE! Tout ce que nous faisons en tant qu'humain, NOUS RATTRAPE! Monsieur Pasteur président, VOUS NE FAITES PAS EXCEPTION! Un homme averti EN VAUT DEUX, dit-on!
RépondreSupprimerUwo mugabo numva ngo ni Nkuru atigera aseruka mu bandi. Ni kuki aguma atuma aba Nyamitwe? Habuze iki ngo yiserukire aho abandi bategetsi nkawe bari????
RépondreSupprimerHAWEZI! Kwa sababu ame nyonya DAMU NYINGI YA WATU!
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