lundi 6 juin 2016

La barrière linguistique au sein de la CAE constitue un "grand défi" pour les chercheurs burundais

La barrière linguistique au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) constitue un grand "défi" pour les chercheurs burundais qui ont besoin de collaborer avec leurs homologues des autres membres de l'organisation sous-régionale, a déclaré le directeur général de l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), Dieudonné Nahimana.

Le Burundi est le seul pays francophone de la CAE, alors que les quatre autres pays membres sont anglophones, à savoir le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda et le Kenya.

"Comme le Burundi se cherche encore au niveau de la maîtrise de la langue anglaise, les jeunes chercheurs de l'ISABU éprouvent d'énormes problèmes lorsqu'ils participent à des foras régionaux avec leurs collègues des quatre autres pays membres de la CAE", a expliqué M. Nahimana au cours d'une interview accordée samedi à Xinhua.

Pour lui, cette barrière linguistique est un problème crucial, qui rend difficile une intégration effective du Burundi au sein de l'espace régional de la CAE.

Les chercheurs burundais se débrouillent bon an mal an lors des travaux scientifiques avec leurs collègues kenyans, ougandais, tanzaniens et rwandais, a affirmé M. Nahimana.

Il a déploré au passage "l'avortement" d'un projet de renforcement des capacités des chercheurs de l'ISABU en langue anglaise, suite au gel de la coopération avec la Belgique, qui avait parrainé financièrement sa mise en œuvre.

Pour sortir de cette problématique linguistique couplée à la modicité des moyens tant matériels que financiers, a poursuivi M. Nahimana, le Burundi est en train de recourir à l'Association des Instituts de Recherche de l'Afrique Centrale et de l'Est (ASARECA) basée à Kampala (Ouganda).

Grâce à l'ASARECA dont le rôle moteur est la coordination des recherches dans des projets multinationaux, le Burundi a réussi à éradiquer le "pennisetum", une maladie qui attaque les plantes fourragères, a-t-il expliqué. L'ISABU a pu aussi tirer profit d'un projet de recherche sous-régional monté avec le Kenya et l'Ouganda et portant sur le croisement des vaches de race différente est déjà permis d'installer une structure de collecte de l'eau de pluie pour étancher la soif de ces animaux au niveau de la station de Mahwa dans la province de Bururi (sud du Burundi).
 
French.china.org.cn | le 06-06-2016

1 commentaire:

  1. Les choses se règleront bientôt! C'est question de temps! La France va encore perdre son influence un autre pays... à cause de son soutien AUX DICTATEURS DES PAYS DES GRANDS LACS!!! Le Burundi n'est pas LE CONGO BRAZZA! Le SASSOU BOURUNDAIS NE POURRA PAS S'ETERNISER COMME L'AUTRE! IL PART TRÈS BIENTÔT!!! C'est du DÉJÀ VUE et avec le temps la langue française VA PROGRESSIVEMENT S'ETEINDRE! Iyo umuntu yiganzuye umu impérialiste, amutana n'ivyiwe vyose!!! Alors, bon partence à l'influence ya ba Rugereka b'abafaransa n'ururimi rwabo!!!

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