mercredi 6 avril 2016

Le FOREBU regrette que la France ose sans vergogne présenter un projet de résolution (communiqué)

COMMUNIQUE DE PRESSE DES FOREBU

Les Forces Républicaines du Burundi, FOREBU en sigle, suivent avec attention la situation d'insécurité croissante au Burundi caractérisée principalement par des représailles sauvages contre toute personne soupçonnée d'avoir participé aux manifestations anti-3ème mandat et au putsch manqué du 13 mai 2015 par des arrestations arbitraires, des cas de tortures, des emprisonnements, des exécutions extra-judiciaires et une purge systématique des membres de l'opposition ainsi que ceux des Forces de défense et de sécurité.

Après avoir longuement échangé sur les conséquences tragiques de cette crise, les FOREBU voudraient porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale ce qui suit :

1. Conformément aux dispositions des textes fondamentaux qui régissent la République du Burundi, le Président de la République est garant de la sécurité sur son territoire et de la protection de sa population. Cependant, il est de notoriété publique que Pierre NKURUNZIZA a lamentablement échoué dans cette noble mission, raison pour laquelle le pays est entrain de basculer vers un génocide politico-ethnique savamment concocté par lui-même et ses services en vue de se maintenir indéfiniment à la tête du pays.

2. Ceci étant, les FOREBU condamnent énergiquement les violations des droits humains et autres traitements cruels qui sont commis par certains membres des Forces de l'ordre et les milices IMBONERAKURE/INTERAHAMWE ainsi que les discours incendiaires et appel à la haine ethnique qui sont souvent véhiculés par des représentants du gouvernement illégal et illégitime de Bujumbura et ceux du Parti au pouvoir manipulés par PIERRE NKURUNZIZA.

3. De même, les FOREBU se déclarent profondément préoccupées par les massacres ciblés de paisibles citoyens ainsi que des policiers et soldats, principalement les ex-FAB perpétrés par des agents du Service National de Renseignement (SNR) et des agents des Forces de l'ordre ainsi que par les milices IMBONERAKURE/INTERAHAMWE. Elles condamnent fermement ce comportement irresponsable et cruel du Pouvoir NKURUNZIZA et réaffirment leur engagement à assurer que les auteurs de ces exactions rendent tôt ou tard des comptes devant la justice.

4. Les FOREBU saluent les efforts consentis par la communauté régionale et internationale notamment la Communauté Est Africaine, l'Union Africaine, l'Union Européenne, l'Organisation Internationale de la Francophonie et l'Organisation des Nations Unies ainsi que les partenaires et amis du Burundi dont la Belgique, le Rwanda, l'Ouganda ainsi que les Etats-Unis d'Amérique en vue de trouver une solution rapide, pacifique, consensuelle et durable à cette crise.

5. Néanmoins, elles regrettent amèrement qu'un pays tel que la France qui prétend manifester son attachement profond à l'édification d'un véritable Etat de droit au Burundi, ose sans vergogne présenter un projet de résolution qui n'aura aucun effet susceptible de contribuer au règlement pacifique de la crise politico-sécuritaire qui prévaut actuellement au Burundi.

6. Les FOREBU exigent plutôt que les Forces militaires et policières déployées dans les missions de maintien de la paix dans les autres Pays soient rapidement rapatriées en vue de venir contribuer au rétablissement de la paix qui manque dans leur Pays depuis bientôt une année. Une armée qui n'a pas de commandement suprême digne ne peut en aucune façon avoir les qualités requises pour contribuer efficacement dans ce genre de mission.

7. Les FOREBU restent fermement convaincues que seul le dialogue inclusif et respectueux de la Constitution et de l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi constitue jusqu'à présent l'unique voie de sortie pour aboutir à une solution rapide, pacifique et consensuelle.

8. Toutefois, comme déjà annoncé, au cas où le Pouvoir illégal et illégitime de NKURUNZIZA persisterait dans son refus de participer au dialogue inclusif, les FOREBU prendront leurs responsabilités pour mettre un terme au pouvoir dictatorial en place et rétablir en même temps l'ordre et la tranquillité ainsi que la sécurité et la stabilité sur tout le territoire burundais.

Fait à Bubanza, le 06 avril 2016.

Pour l'Etat Major du FOREBU
Lt Col. NSHIMIRIMANA Édouard

2 commentaires:

  1. Quand on veut soigner une maladie la premiere chose a faire est de bien la diagnostiquer . Aujourd'hui le mal burundais porte un nom il s'appelle nkurunziza pierre qui est la cause profonde de tous les maux dont endure le peuple burundais depuis que cet irresponsable a ete , par accident de l'histoire , porte a la tete de l'Etat .
    Alors pour le mettre definitivement hors d'etat de nuire il n y a pas milles solutions il est imperatif de lui tenir le language qu'il comprend vite a savoir celle de la force .Aux Forebu les burundais n'attendent de vous des discours politiques sans aucune portee et qui contribuent a hypnotiser tout un peuple qui avait fonde ses espoirs dans l'action que vous aviez commence . Changez rapidement de strategie et passer a l'action salvatrice que tout le monde attend de vous y compris nkurumbi lui-meme qui attend quelqu'un qui pourra l'envoyer dans les grandes vacances prolongees et de duree indeterminee en tout cas pour ne plus faire signe de vie dans la gestion a venir .
    Quant a la France qui a toujours concocte avec les forces genocidaires dans la region des grands lacs et ailleurs nous leur demandons d'en arreter la car aujourd'hui tout le monde sait le role qui est le sien dans le genocide rwandais qui a emporte beaucoup de vies humaines innocentes .
    Tout ce que nous devons exiger du gouvernement socialiste francais d'aujourd'hui est de reconnaitre dabord officiellement que la mort collective des deux pesidents rwandas et burundais est a sa charge . En tirant sur cet avion qui transportait les president Habyalimana et Ntaryamira ainsi que les deux pauvres mnistre Ciza et Simbizi la France croyait eliminer un temoin genant du nom de Juvenal Habyalimana qui avait refuse de porter seul la responsabilite de ce crime contre l'humanite savamment concu et finance par la France . Aussi la France croyait qu'il etait facile de faire porter le chapeau de ce crash au Front Patriotique Rwandais car elles etaient aux prises avec Kigali qui a l'epoque etait aux commandes de Feu Francois Mitterand le Nazi de triste memoire . En analysant de tres pres l'evolution de la situation de l'epoque le FPR n'avait aucun interet a ce que Habyalimana soit elimine puisque celui-ci avait concede au FPR 50% des postes de responsabilites de la gestion collegiales du pays . Ce que la France a juge de trahison et qu'il fallait a tout prix eliminer ledit president et envisager a le remplacer par le fameux bagosora qui representait a l'epoque l'aile super extremiste hutu .
    L'erreur que la France a commiseetait de ne pas se rendre compte qu'une armee depourvue de son commandant supreme ne pouvait que dire bonjour a la debandande et de prendre le large les armes a la main .
    Pour revenir a la question qui nous preoccupe presentement je dirai a la France d'observer un profil bas en attendant que ses responsabilites dans la crise burundaise soit etablies car un jour viendra ou le droit sera dit et que la justice fonctionnera comme il faut au Burundi comme ailleurs dans le monde .

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  2. Les burundais ont besoin d'un changement qui brise le cycle de violence et non celui qui va perpétrer la violence!Donc, si vous aimez les Burundais vraiment,évitez toute forme de violence dans votre lutte pour le changement au Burundi!

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