dimanche 6 mars 2016

La vision du MORENA sur les institutions politiques futures (entretien avec la RBI)




La vision du MORENA sur les institutions politiques futures


3 commentaires:

  1. je suis tres d,accord avec vs me A 100%

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  2. Même si Rufyikiri pointe du doigt un certain nombre de problèmes, sa vision est quelque peu problématique. La question d'alternance entre Tutsi et Hutu risque de créer plus de problèmes qu'elle n'apportera de solutions. Les Twa vont demander leur tour, les Ganwa pareils et plus tard, les naturalisés.
    Je pense que c'est le système qu'il faut changer. Son approche d'élire les représentants dès le niveau collinaire est louable mais elle ne touche pas le nœud du problème burundais qui est en réalité l'institution-même du président de la république. Tant que celui qui nommera son gouvernement, les cadres dirigeants, etc. le problème restera entier.
    Dans son intervention, je me serais attendu à ce qu'il parle des prérogatives du président qui, sous prétexte de grâce présidentielle, peut libérer des milliers de prisonniers par sa seule volonté. Ce pouvoir devrait être retiré de la constitution. Instruire 2000 dossiers prend du temps et bien évidemment coûte au contribuable.

    Il a touché un point important: le budget de fonctionnement du gouvernement. A mon avis, il devrait y avoir un article constitutionnel qui limiterait la taille du gouvernement à un nombre limité de ministères (par exemple 10 ou 12). Le gouvernement suisse en compte seulement 7 et ça fonctionne. Me référant au modèle suisse, pourquoi le Burundi n'adopterait-il pas le modèle du Conseil fédéral suisse dans lequel le président ne nomme pas les ministre? M. Rufyikiri propose un système qui va dans ce sens mais incomplet à mon avis. Pourquoi ne ferait-on pas en sorte que le président soit en même temps membre du gouvernement - un gouvernement élu comme le propose Rufyikiri - et ne reste en place que durant une année, le poste étant occupé suivant un système de tournus? Ceci éviterait le risque de coup d'Etat et permettrait à pratiquement tous les grands partis d'avoir un président. En tout cas, ça pourrait permettre que ce ne soit pas forcément le parti majoritaire qui dirige le pays ou du moins ce système permettrait à tous les grands partis de diriger ensemble de manière collégiale.
    Je réfléchis à un tel système depuis un certain temps.

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  3. Merci pour votre interview

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